Archive for février 2009

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Deezer prend un coup de vieux

27 février 2009

Illustration Spotify
Ai-je vécu dans une bulle durant les derniers mois, loin de tout ce qui a fait l’actualité du web ? Je me pose la question car je suis vraiment passé à côté de ce qui semble devoir créer une mini-révolution dans le domaine de la musique : Spotify.

Je ne vais pas vous faire la chronique de ce petit logiciel génial mais juste aiguiser votre curiosité si vous ne le connaissez pas encore. En une phrase, Spotify c’est ce qui file un sacré coup de vieux à Deezer et qui inquiète sérieusement ITunes

Pour le reste, je vous laisse le découvrir comme des grands !

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Une e-card qui va loin…

26 février 2009

Illustration acapela.tv

Ce n’est pas une actu du web, juste un site découvert il y a un an par un pote développeur et qui a le mérite d’être vraiment drôle.

Acapela.tv est un éditeur d’e-cards flash qui permet à l’utilisateur d’écrire un message qui sera ensuite dit au destinataire par un petit personnage animé (un lapin, un oiseau, un poisson, etc.) doté d’une voix de cartoon. Bien évidemment, passé l’usage basique de la chose, le côté amusant de ce site revient à faire dire les plus grosses conneries imaginables au lapinou qui gambade dans la neige sur une musique de dessin animé !

Testé et approuvé par l’équipe créa de l’agence de pub où je bosse !

Petit extrait : cliquez ici

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Du retard pour mon roman

25 février 2009

A la base, j’avais bien calculé mon coup !

Rootsman Party, c’est un roman dont j’imaginais la trame depuis plusieurs mois. Une histoire de fan de reggae ; je connaissais mon sujet sur le bout des doigts. L’écriture avait très bien commencé et autant dire que j’étais confiant sur les délais. J’ai annoncé peut-être un peu vite que le livre serait disponible en janvier 2009.
Le truc, c’est que j’ai choisi de faire paraître ce roman en auto-édition. Je ne voulais pas soumettre un texte sur le reggae au jugement d’un éditeur. Pour être franc, je ne voulais pas que mon premier contact avec le grand monde de l’édition passe par une histoire comme celle-ci ! Bref, j’ai choisi cette formule qui en plus d’être très simple offre des délais incomparables par rapport à une vraie maison d’édition.

J’étais complètement dans les temps mais voilà, il y a eu mon grand oral de Master 2, la présentation finale de mon projet d’étude, le début d’un stage dans la pub (qui se déroule en ce moment), la recherche d’un appartement, et finalement mon déménagement à Marseille en compagnie de ma meilleure moitié qui prend effet aujourd’hui même puisque je passe ce soir ma première nuit dans la cité phocéenne. Tous ces événements m’ont donc fait perdre du temps pour la finalisation du roman, sa relecture, la demande de son numéro ISBN, sa mise en page, la création de sa couverture et enfin son édition. Les priorités sont ce qu’elles sont !
Ce qui me dérange profondément dans ce retard, ce sont les nombreux mails que j’ai reçu me demandant quand allait sortir Rootsman Party. C’est ennuyeux de susciter ce surprenant intérêt et de se faire attendre ! Quoi qu’il en soit, je ne vais pas bâcler le travail de finalisation pour publier à tout prix. Je vais prendre mon temps (même si le bouclage est proche) pour que le livre soit tel que je le souhaite.

Affaire à suivre…

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Merci Fred !

24 février 2009

Il faut bien commencer par un truc alors je vais attaquer par du sympa, un grand et sincère « merci » à un écrivain que j’apprécie beaucoup : Frédéric Beigbeder.

Ce qui me plaît chez lui – encore plus que le style de son écriture – c’est la passion qu’il déchaîne, tant en bien qu’en mal. Frédéric Beigbeder n’est pas de ces auteurs insipides qu’on aime « bien » ou « pas trop ». Dire cela d’un écrivain, c’est mettre en évidence sa transparence qui nous empêche de faire un choix tranché à son sujet. Dire d’un auteur qu’on « l’aime bien », en résumé, c’est l’insulter.
Avec Frédéric Beigbeder, pas de demi-mesure : on l’adore ou on le déteste. Et qu’on soit de l’un ou l’autre de ces avis, c’est l’évidence de sa consistance qui en ressort.

Mais Frédéric Beigbeder, c’est aussi une forme d’impertinence qui, si elle agace parfois, sait aussi taper là où il faut et quand il le faut. La preuve dans le numéro du 14 au 20 février 2009 du magazine Voici (saine lecture !) où il offre aux lecteurs une chronique qui aurait pu avoir sa place dans les colonnes d’une revue littéraire.
Pour vous résumer son propos, disons qu’il remet à sa place l’inquisiteur télévisuel Eric Naulleau qui non content d’être incapable de donner à sa plume la moindre saveur s’adonne chaque semaine au lynchage d’un écrivain – véritable, lui – dans l’émission On n’est pas couché présentée par Laurent Ruquier.
Ces quelques mots sont un véritable régal pour qui a déjà assisté à l’un de ces assassinats cathodiques en souffrant pour la victime dont seul le crime aura été l’écriture d’un livre.

Pour avoir dit ce que je pense depuis bien longtemps : merci Fred !